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PREMIERS PAS D'UN EXPATRIe 1/

PREMIERS PAS D’UN EXPATRIÉ 1/

L’ami Jean Coutu

 

Quand on vient s’installer au Québec, on découvre des tas de choses. 

Il faut s’imprégner d’une autre culture, adopter de nouvelles habitudes de vie, s’habituer à de nouveaux lieux… 

 

Comme les pharmacies Jean Coutu, qui n’ont rien à voir avec ce que l’on connaît en France. 

 

Un ancien slogan, encore très présent dans la mémoire de nos cousins, prétendait la chose suivante : « Chez Jean Coutu, on trouve de tout, même un ami. » 

 

Le nouvel arrivant, drapeau claquant sur son îlot de solitude, est donc tenté d’aller rendre visite à ce JC qui prescrit de l’amitié sans ordonnance. 

 

Ce fleuron du commerce de détail québécois mérite assurément le détour, en tout cas une mention.

 Il faut à peine quelques secondes pour comprendre que la publicité disait vrai : oui, on trouve de tout chez Jean Coutu, et pas que des médocs. 

 

Au début, on croit à une blague, persuadé qu’un animateur hilare va surgir pour vous annoncer que vous avez été filmé par une caméra cachée. Il n’en est rien. 

 

On trouve de tout dans cette chaîne incontournable dans la patrie des Cowboys Fringants : 

 

  • De la nourriture,
  • de la papeterie,
  • des produits nettoyants,
  • du maquillage,
  • des piles,
  • des sodas,
  • des pellicules photos, etc., et tout cela à des prix attractifs.

On peut même se faire tirer le portrait pour des photos de passeport, faxer un document ou faire des photocopies. 

 

Et les médicaments dans tout ça ? En général au fond du magasin. 

Parfois, une petite boussole n’est pas de trop pour localiser le comptoir, et les pharmaciens qui vont avec. 

 

En revanche, on ne trouve jamais d’ami chez Jean Coutu, sauf peut-être à la caisse. L’ami de votre porte- monnaie. Le plus fidèle. 

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Post scriptum : si vous aimez les petites histoires, sachez que la première pharmacie Jean Coutu a vu le jour en 1969 sur le Plateau, un quartier très prisé des Français. En 2017, la Belle Province comptait 419 de ses pharmacies pas comme les autres.

 

 

Olivier Pierson (texte et crédit photo)