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LA CRISE DE LA COVID

LA CRISE DE LA COVID

 

Depuis les années 1970, le Canada manifeste un grand intérêt pour l’immigration. 

Son gouvernement travaille d’arrache-pied pour promouvoir le pays en tant que destination attractive pour les expatriés. Toronto, Vancouver et Montréal sont les villes les plus culturellement diverses du Canada, avec plus de la moitié des immigrants qui y résident et contribuent activement au développement social et économique du pays. Une crise de la taille de la COVID-19 peut changer rapidement l’image de l’expatriation au Canada. Au moment de la rédaction de cet article, le Canada maintient des restrictions de voyage qui empêchent la plupart des ressortissants étrangers de se rendre au Canada, même s’ils détiennent un visa de visiteur valide ou une autorisation de voyage é

 

Remarque importante pour les expatriés et les futurs expatriés :

Le Canada est divisé en dix provinces et trois territoires. Chacun de ces provinces et territoires possède sa propre autorité sanitaire, alors pensez à les consulter pour en savoir plus sur les mesures relatives à la COVID-19. Les informations que contient cet article concernent l’ensemble du territoire canadien, avec des exemples provinciaux et territoriaux.

 Lien utile:

Informations sur la COVID-19 dans les provinces et territoires du Canada

 

Généralités

Comment se définit la distanciation sociale au Canada ?

Le réseautage est l’une des étapes de l’expatriation qui contribuent le plus à une transition réussie entre les premiers jours d’arrivée dans un nouveau pays et l’installation dans un nouveau domicile. À l’ère de la COVID-19, faire de nouvelles rencontres ou tisser des liens avec vos collègues grâce à des événements sociaux en dehors des heures de travail ne se déroulera pas comme d’habitude. Même si l’Organisation mondiale de la santé recommande une distanciation sociale d’un mètre conformément aux directives mondiales, le Canada est l’un des rares pays à conseiller à sa population de garder une distance physique d’au moins deux mètres.

 

La distanciation sociale est l’un des moyens les plus efficaces de réduire la propagation du coronavirus. Le gouvernement canadien exhorte les gens à ajuster leur routine quotidienne afin de minimiser les contacts humains étroits. Parmi ces recommandations, on retrouve celle d’éviter les endroits bondés, de saluer sans contact physique, d’organiser des réunions de travail virtuelles et de rester en contact virtuellement avec les amis et la famille. Même si c’est loin d’être facile, la technologie et les plates-formes en ligne telles que Expat.com permettent aujourd’hui de créer de nouveaux liens, de développer son cercle social et de garder le contact malgré la distance.

 

Des études suggèrent que les mesures de distanciation sociale sont plus efficaces lorsqu’elles sont activées et désactivées à plusieurs reprises. Les épidémiologistes sont donc d’avis que la distanciation sociale devrait faire partie de la vie quotidienne au Canada jusqu’en 2022. La distanciation sociale « on-off » est connue sous le nom de « distanciation physique dynamique ». L’idée est de la faire durer plus longtemps tout en offrant des pauses aux populations et à l’économie. Par exemple, sur les deux prochaines années, les Canadiens pourraient finir avec 16 mois de distanciation sociale, (c.-à-d. fermetures des écoles, travail à domicile, annulation des activités de groupe) pour réduire de 60% les contacts quotidiens.

 

Formalités

Quel a été l’impact de la crise de COVID-19 sur les politiques d’immigration au Canada ?

Les voyageurs arrivant directement des États-Unis sont autorisés à entrer au Canada à des fins non discrétionnaires. En revanche, les visiteurs, les travailleurs temporaires et les étudiants internationaux sont tenus de consulter le site Web du gouvernement canadien pour obtenir les dernières mises à jour sur les voyages autorisées pendant la pandémie.

 

Les professionnels étrangers ne peuvent entrer au Canada que s’ils sont détenteurs d’un permis de travail valide et qu’ils sont des résidents du Canada, s’ils possèdent une lettre de confirmation pour l’obtention d’un permis de travail ou s’ils ont une offre d’emploi valide. Une fois au Canada, un professionnel étranger peut se rendre au travail après avoir terminé la quarantaine de 14 jours, sauf autorisation contraire. Les membres de la famille immédiate (c.-à-d. conjoint, enfants à charge, parents) sont également autorisés à entrer au Canada, à condition qu’ils aient, en plus de tous les autres documents requis, une autorisation écrite à usage unique confirmant qu’ils sont exemptés des restrictions de voyage. Le gouvernement canadien recommande aux voyageurs de ne pas réserver de vol à destination du Canada tant qu’ils n’ont pas obtenu cette autorisation. Les travailleurs étrangers arrivant au Canada sans permis de travail ne seront autorisés dans le pays que s’ils livrent ou réparent du matériel médical, sont des membres d’équipage aérien ou maritime, fournissent des services d’urgence, sont des étudiants en soins de santé ou des travailleurs en aquaculture.

 

Pour entrer au Canada, les étudiants étrangers doivent avoir un permis d’études valide. Aussi, l’établissement dans lequel ils sont inscrits doit figurer sur la liste des établissements d’enseignement désignés (EED) au Canada qui rouvrent leurs portes aux étudiants étrangers. Cet établissement doit avoir reçu l’approbation de la province ou du territoire où elle se trouve après s’être engagée à mettre en place d’un plan de préparation à la COVID-19. Si votre programme d’études a été annulé ou suspendu, vous ne devriez pas voyager au Canada à moins que vous puissiez prouver que votre voyage fait partie des voyages essentiels.

 

Tous les voyageurs au Canada sont tenus d’utiliser l’application ArriveCAN pour soumettre leurs coordonnées de voyage et leur itinéraire, leur plan de quarantaine ainsi que leur auto-évaluation des symptômes de la COVID-19. Cette information est indispensable pour être autorisé à entrer au Canada. A votre arrivée, il faudra présenter le justificatif d’ArriveCAN aux agents frontaliers.

 

 Liens utiles :

Liste des établissements d’enseignement désignés (EED)

L’application ArriveCAN

 

Visas

Qu’est-ce qui a changé en matière de visas ?

Il n’y a pas eu de changements majeurs concernant les exigences de visa pour entrer au Canada pendant la pandémie. Cependant, les voyageurs doivent se plier aux exigences d’admissibilité pour voyager au Canada. À l’heure actuelle, la priorité est accordée aux demandes faites par des personnes admissibles, mais les délais de traitement peuvent être plus longs. En même temps, les demandeurs potentiels de visa de visiteur ou d’AVE peuvent envoyer leurs dossiers, mais pour pouvoir voyager au Canada, ils devront attendre que les restrictions soient levées et d’être en possession d’un visa valide.

 

Les titulaires de visas vacances-travail peuvent entrer au Canada s’ils disposent d’une offre d’emploi valide d’une entreprise qui continue de fonctionner pendant la pandémie. En outre, l’employeur est tenu de fournir une lettre indiquant que le titulaire du visa peut commencer à travailler après la quarantaine obligatoire de 14 jours. A la frontière, les officiers de l’immigration vous demanderont une preuve d’assurance maladie adéquate (privée ou fournie par votre employeur). Dans l’absence d’une preuve d’assurance maladie, on pourrait vous refuser l’entrée au Canada. La couverture médicale doit être valide pour tout le séjour au Canada et inclure l’hospitalisation, ainsi que les frais de rapatriement.

 

Le système d’entrée express destiné aux travailleurs qualifiés et grâce auquel les candidats les mieux classés peuvent demander la résidence permanente continue de fonctionner malgré la crise de COVID-19.

 

 Liens utiles :

Les critères d’admissibilité pour voyager au Canada

Système Entrée express

 

Emploi

Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur le marché du travail canadien ?

La pandémie de COVID-19 a eu un impact considérable sur l’économie canadienne, entraînant ainsi une profonde incertitude sur le marché du travail canadien. Selon l’OCDE, en mai 2020, trois mois seulement après que le Canada ait enregistré son premier cas de COVID-19, le chômage avait atteint un taux de 13,7%. Avant cela, le marché du travail canadien était plutôt stable. En 2019, le taux de chômage était de 5,7%. Il s’agit du taux le plus bas depuis les 4 dernières décennies.

 

Selon une récente étude réalisée par l’Institut IZA, la COVID-19 a affecté principalement les travailleurs les plus jeunes et les moins qualifiés, ainsi que les personnes qui travaillent en équipe. Les travailleurs indépendants ont également subi l’impact de la crise. D’autre part, ceux qui travaillent dans les services essentiels (comme l’alimentation et l’agriculture, les services d’urgence, les transports, les soins de santé, le gouvernement, les communications, la gestion de l’eau, les soins à domicile, entre autres) ainsi que ceux qui peuvent travailler à distance (comme dans le secteur des hautes technologies), sont les moins touchés.

 

La COVID-19 devrait accélérer l’automatisation sur le marché du travail, en particulier dans le secteur de la production de biens et celui des services. Cette démarche vise à réduire les risques d’exposition des employés au virus et, en même temps, réduire les problèmes qu’entraînent les confinements. L’OCDE estime d’ailleurs que 45,6% des emplois au Canada sont vulnérables à l’automatisation, dont 15% sont à haut risque.

 

En octobre 2020, le secteur du tourisme a enregistré à lui seul près de 70 400 pertes d’emploi, ce qui représente 4,1% de la main-d’œuvre de ce secteur. On s’attend d’ailleurs à une baisse des opérations touristiques après les mois d’été. En octobre 2019, en revanche, une baisse de 0,8% seulement avait été enregistrée.

 

Il est également intéressant de noter que la fermeture des écoles et des garderies pose problème aux employés de tous les secteurs, qu’ils soient des locaux, des expatriés ou des immigrants.

 

Études

Comment les garderies et les écoles fonctionnent-elles au Canada pendant la pandémie ?

En vertu de la Constitution canadienne, chaque province et territoire est habilité à prendre ses propres décisions concernant le fonctionnement des écoles pendant la pandémie. A l’échelle nationale, cependant, la priorité est de garder les écoles ouvertes. Ainsi, les cours se déroulent en présentiel à quelques exceptions près. En effet, l’apprentissage hybride et les cours à distance ont également été mis en place. Au Québec, qui compte près de la moitié du nombre de cas au Canada et deux tiers des décès, les cours se déroulent en présentiel. Au moment de la rédaction de cet article, sur les 4 828 écoles situées dans l’Ontario, 670 avaient enregistré au moins un cas de COVID-19 et quatre écoles avaient fermé leurs portes.

 

Résistant aux fermetures générales pour le bien de l’économie canadienne, de l’éducation des étudiants et de la santé mentale, les responsables des écoles ont mis en place des plans d’isolement et de quarantaine pour les étudiants malades, pour promouvoir leur santé mentale et pour décréter des fermetures temporaires.

 

Le gouvernement a fourni aux administrateurs des écoles des consignes explicites afin de permettre aux enseignants, aux parents, aux étudiants et aux autres membres du personnel d’instaurer un environnement scolaire sûr pendant la pandémie. Ces recommandations comprennent la minimisation des interactions étroites et prolongées entre les élèves. Les écoles sont chargées de s’assurer que l’hygiène des mains et des voies respiratoires soit respectée, d’améliorer l’aération des espaces et de réduire le ratio personnel / enfants, en particulier dans les plus petites classes. Dans la pratique, les écoles reportent les assemblées et les visites sur le terrain, permettent à un seul tuteur de déposer et de récupérer les enfants, augmentent les distances entre les bureaux, placent des marquages au sol et mettent en place des barrières physiques dans les espaces communs tels que les bibliothèques et les cafétérias. Il incombe également à l’école de décider si elle arrêtera les activités musicales avec des instruments à vent et en cuivre, qui sont connus pour augmenter le risque de transmission de la COVID-19.

 

En ce qui concerne le port du masque, ça reste à la discrétion de chaque province. Le port du masque est fortement recommandé aux élèves des écoles intermédiaires et secondaires dans les zones très fréquentées. Dans l’Ontario, tout le personnel des garderies doit porter un masque médical et des lunettes de protection. La Colombie-Britannique a, quant à elle, rendu le port du masque obligatoire dans les écoles pour les élèves de 11 ans et plus dans les zones fréquentées et dans les endroits où la distanciation sociale ne peut être respectée.

 

Les étudiants qui arrivent de l’étranger doivent suivre les consignes de quarantaine avant de retourner à l’école.

 

Comment se déroulent les cours à l’université pendant la pandémie ?

Le 20 octobre, le Canada a rouvert ses frontières aux étudiants étrangers provenant de tous les pays dans des conditions très claires. Premièrement, les étudiants doivent être en présence d’un permis d’études émis par un établissement d’enseignement désigné et approuvé par le gouvernement provincial ou territorial comme ayant un plan de préparation à la COVID-19. Deuxièmement, les étudiants arrivant au Canada doivent utiliser l’application ArriveCAN pour soumettre leurs détails de voyage et leurs coordonnées, leur plan de quarantaine ainsi que leur auto-évaluation des symptômes de la COVID-19.

 

Au moment de la rédaction de cet article, 706 établissements d’enseignement supérieur figurent sur la liste des établissements d’apprentissage désignés (IDD) par le gouvernement. Parmi eux, 427 établissements sont situés au Québec, 81 en Colombie-Britannique, 74 en Ontario, 51 en Alberta et 24 en Nouvelle-Écosse. Cette liste est mise à jour régulièrement.

 

Les établissements d’enseignement supérieur au Canada ont la liberté de décider de la manière dont ils souhaitent poursuivre leurs programmes d’études pendant la pandémie. Par exemple, la Emily Carr University of Art & Design, qui se trouve en Colombie-Britannique, offrira 70% de ses cours en ligne et 30% sous la forme hybride jusqu’à la fin du trimestre de printemps, qui commence en janvier 2021. Le gouvernement provincial de l’Alberta a interdit les spectacles artistiques sur le campus, mais pas les cours d’arts et de musique qui font partie de ses programmes.

 

A savoir que les membres de la famille immédiate des étudiants étrangers sont également autorisés à entrer au Canada afin de faciliter la transition de ces derniers vers leur nouvel environnement et la vie étudiante à l’étranger.

 

Les étudiants titulaires d’un permis d’études qui est sur le point d’expirer peuvent toujours demander une prolongation de leur permis d’études ou de leur permis de travail post-diplôme (PTPD) dans les 180 jours suivant le jour où ils obtiennent leur diplôme ou leur relevé de notes ou changent leur statut de visiteur.

 

Compte tenu des restrictions de voyage dues à la COVID-19, le Canada peut refuser l’entrée aux étudiants étrangers dont le programme d’études a été annulé ou suspendu.

 

 Liens utiles :

Liste des établissements d’enseignement désignés (EED)

Application ArriveCAN

 

Santé

Qui doit se soumettre aux tests de dépistage de COVID-19 au Canada ?

Au 30 novembre 2020, le Canada comptait 378 139 cas de COVID-19 au total sur 11 475 642 de tests et 12 130 décès. La plupart des cas ont été signalés au Québec (142 371), dans l’Ontario (116 492), dans l’Alberta (58 177), en Colombie-Britannique (33 238) et au Manitoba (16 825).

L’administrateur en chef de la santé publique du Canada, en collaboration avec les médecins hygiénistes en chef des provinces et des territoires, veille à ce que les cas de COVID-19 soient rapidement identifiés et traités. Les professionnels de la santé décident de qui doit être testé en fonction des symptômes de la personne, des conditions médicales sous-jacentes et du risque d’exposition au virus. Pour détecter et diagnostiquer la COVID-19, les professionnels de la santé utilisent des tests de réaction en chaîne par polymérase moléculaire (PCR), qui sont effectués par un prélèvement de nez ou de gorge, ou par un prélèvement d’échantillons de salive. Les trousses d’analyse à domicile ne sont pas autorisées au Canada pour le diagnostic de la COVID-19.

 Lien utile :

Soutien sanitaire pendant la COVID-19

 

Que fait le système de santé canadien pour préserver et améliorer la santé mentale et le bien-être personnel de la population ?

L’angoisse par rapport à l’avenir et l’inquiétude quant à l’impact de la COVID-19 sur notre vie quotidienne sont très susceptibles de se manifester par des symptômes sur la santé mentale pendant la pandémie. Si vous vous trouvez dans une situation de détresse, appelez le 9-1-1 ou rendez-vous au centre de crise le plus proche pour obtenir de l’aide.

 Liens utiles :

Soutien, ressources et conseils pour la santé mentale

Gouvernement canadien – santé mentale et le bien-être

 

Loisirs

Les magasins, les bars et les restaurants sont-ils ouverts au Canada pendant la pandémie ?

Il n’existe pas de réponse universelle. Le Canada a mis en place un système d’avertissement de différentes couleurs. Le niveau vert signifie l’assouplissement des mesures de restriction; le jaune signifie des mesures accrues telles que la limite du volume de musique dans les boutiques et les centres commerciaux, l’interdiction de servir ou de vendre de l’alcool après 22 h ou 23 h et l’obligation du port du masque dans les établissements de loisirs. Au niveau orange, les restrictions sont renforcées, y compris la limitation des heures de travail pour les entreprises et la limitation de la capacité dans les commerces. Enfin, le niveau rouge signifie la fermeture des cinémas et des espaces dédiés à l’art, limitant les événements publics et les rassemblements sociaux à cinq personnes à l’intérieur et 25 à l’extérieur, minimisant la capacité des dîners et des gymnases à l’intérieur.

 

Au moment de la rédaction de cet article, plusieurs régions du Québec sont passées aux niveaux orange et rouge. A Montréal, les rassemblements privés à l’intérieur et à l’extérieur sont interdits et les restaurants sont fermés sauf pour les plats prêts à emporter et les services au volant. En outre, les bars, les brasseries et les casinos sont fermés, de même que les salles de spectacle, les bibliothèques (à l’exception de celles des établissements d’enseignement), les spas, les cinémas, les théâtres et les musées. Depuis le 23 novembre 2020, les restaurants de Toronto n’opèrent que pour les plats à emporter, les services au volant et la livraison à domicile. Les repas sur place sont autorisés uniquement dans les hôpitaux et les aéroports. Les établissements de loisirs, les clubs, ainsi que les cinémas de Toronto restent fermés. Les gymnases peuvent fonctionner avec 10 personnes maximum. Calgary, en Alberta, a limité les heures d’ouverture des bars et des restaurants. Ainsi, les boissons alcoolisées sont servies jusqu’à 22 h tandis que la fermeture est prévue à 23h. Les rassemblements sociaux à l’intérieur, même dans les maisons privées, sont interdits, et les rassemblements sociaux en plein air sont limités à dix personnes. La plupart des commerces, cinémas, musées et bibliothèques en Alberta sont ouverts avec une capacité limitée à 25%. Les centres de remise en forme en intérieur, les studios de yoga et de danse, les arts martiaux et les piscines sont ouverts uniquement pour l’entraînement individuel. Les cours en groupe sont interdits jusqu’à nouvel ordre.

 

Pour les bars et les restaurants qui sont ouverts, le gouvernement recommande des menus ou des tableaux de menu en papier à usage unique et des versions à portion individuelle des services de table. En outre, ces établissements devraient envisager d’installer des portes, des lumières et des robinets automatiques pour limiter les points de contact.

 

Comment les marchés locaux fonctionnent-ils au Canada pendant la crise de COVID-19 ?

Les marchés fermiers sont l’un des passe-temps favoris des Canadiens qui aiment garder le contact avec leur communauté tout en faisant leurs achats hebdomadaires de fruits et légumes. Sauf indication du contraire provenant des autorités provinciales ou territoriales, il est recommandé aux marchés de producteurs de fonctionner selon les règlements relatifs à la COVID-19. Par exemple, les marchés doivent avoir un seul point d’entrée et de sortie afin d’avoir un contrôle sur le nombre de personnes qui entrent, qui ne doit pas dépasser un maximum spécifié. En outre, les marchés ne doivent pas avoir de tables et de salons communs. Ils doivent également encourager les paiements sans contact et augmenter l’espacement entre les stands des fournisseurs.

 

Quelles activités de loisirs sont autorisées au Canada pendant la COVID-19 ?

Les activités de plein air menées de manière responsable et conformes aux réglementations sanitaires publiques sont autorisées même lorsque certaines des mesures les plus sévères sont prises. Les résidents peuvent donc se livrer à des activités récréatives individuelles dans les lacs, les parcs et les sentiers, ainsi que dans les terrains de jeux et les parcs pour chiens. Le camping est autorisé et les pavillons de chasse et de pêche ont rouvert. Les terrains de golf et les champs de tir en plein air sont également ouverts.

 

Transport

Les voyages au Canada sont-ils autorisés pendant la pandémie ?

Il est actuellement possible de voyager au Canada par les voies aérienne, maritime et terrestre. Cependant, les passagers doivent s’attendre à des temps d’attente plus longs ou à des interruptions de service en raison des mesures sanitaires qui sont en place. Pendant les voyages, les passagers et les membres du personnel du secteur des transports doivent observer la distanciation sociale, éviter autant que possible les points de contact et porter un masque.

 

Comment fonctionne le réseau de transport canadien pendant la pandémie ?

Lors des voyages en avion, le port du masque facial ou médical est obligatoire lorsque la règle de distanciation sociale de deux mètres ne peut être respectée, particulièrement aux points de contrôle des aéroports et pendant le vol. Les enfants de moins de deux ans et les personnes qui ne peuvent pas porter de masque pour des raisons de santé, à condition qu’ils soient en présence d’un certificat médical, sont dispensés de cette obligation.

 

Les ferries exigent que les passagers aient à portée de main des masques médicaux ou des masques faciaux et qu’ils les portent lorsqu’il n’est pas possible de respecter la règle de distanciation sociale. Les excursions en bateau de loisirs sont autorisées, mais les passagers et les membres d’équipage sont tenus de consulter les lignes directrices provinciales ou territoriales.

 

Les compagnies ferroviaires opèrent de manière indépendante et sont donc habilitées à mettre en place leurs propres politiques, à condition de prioriser la sécurité des opérations et celle des passagers et des employés. Les transporteurs ferroviaires comme VIA Rail ont mis en œuvre des protocoles de nettoyage stricts dans les gares et les trains et ont réduit le nombre de sièges occupés par wagon. De plus, les repas sont servis dans des assiettes et des gobelets jetables qui sont emballés individuellement. Les passagers qui refusent de se plier à ces réglementations peuvent se voir refuser l’embarquement.

 

Les compagnies de bus ont également mis en œuvre des mesures sanitaires. Les passagers doivent porter un masque avant l’embarquement, pendant le voyage et à leur descente.

 

Quel que soit le moyen de transport utilisé, les passagers peuvent être soumis à des contrôles de santé et se voir refuser l’embarquement en cas de malaise.

 

 Liens utiles :

Autorités provinciales et territoriales de transport

Voyager dans une province ou un territoire

 

Déménagement

Les services de déménagement sont-ils disponibles au Canada pendant la pandémie ?

Il est conseillé de reporter un déménagement vers le Canada dans la mesure du possible, en particulier pour les personnes qui font partie des groupes à haut risque. Pourtant, les entreprises de déménagement, ainsi que les entrepôts de stockage, sont considérés comme des services essentiels. Ils sont donc restés ouverts pendant la crise. Cependant, en raison des restrictions actuelles et du caractère imprévisible de la pandémie, ces services peuvent être limités. Les familles et les personnes qui choisissent de déménager pendant la pandémie doivent d’abord vérifier auprès de l’autorité sanitaire locale les mesures de confinement applicables, puis contacter l’entreprise de déménagement pour leur réservation. Il est conseillé de s’y prendre en avance.

 

Quelle est la manière la plus sure de se déplacer au Canada pendant la crise ?

Si vous n’avez pas de mobilier lourd à emporter et que vous avez la possibilité de transporter vos effets personnels, il est préférable de vous déplacer avec votre propre véhicule, sans l’aide d’amis et uniquement en présence des membres de votre famille immédiate. Que vous procédiez avec l’aide de déménageurs professionnels, d’amis ou simplement seul, il est important de vous laver ou de vous désinfecter les mains fréquemment, de porter un masque lorsque vous êtes à proximité d’autres personnes et d’avoir un plan de déménagement rapide. Si vous avez besoin d’articles ménagers, privilégiez l’option d’achat en ligne.

 

Les animaux de compagnie peuvent-ils voyager au Canada pendant la crise de COVID-19 ?

Déménager avec un animal de compagnie au Canada peut être compliqué pendant cette période, en fonction des réglementations sanitaires mises en place par le pays de départ et de la compagnie aérienne choisie. À l’heure actuelle, la plupart des compagnies aériennes proposent des vols limités acceptant les animaux de compagnie. De nombreux salons pour animaux à travers le monde sont fermés, ce qui signifie que les animaux ne peuvent prendre que des vols directs. Qui plus est, les petits aéroports n’acceptent pas les arrivées d’animaux domestiques. Les frontières du Canada ne sont ouvertes que pour les voyages essentiels. Les animaux de compagnie sont uniquement autorisés à entrer dans le pays si leurs propriétaires sont des citoyens canadiens, des résidents permanents ou des travailleurs essentiels.

 

Article rédigé par expat.com